Vous allez installer un chauffage par le sol ? Dans ce cas, vous vous posez certainement une foule de questions sur la structure du sol nécessaire pour le chauffage par le sol, les matériaux envisageables, etc. Nous récapitulons donc pour vous les points qui réclament une attention particulière. Installer un chauffage par le sol sera ainsi presque un jeu d'enfant !
Commençons par vous rassurer : il est en principe possible d’installer un chauffage par le sol sous n’importe quel type de revêtement. Stratifié, parquet, vinyle ou sols haute pression, tous se prêtent à ce système de chauffage. Vous pouvez donc choisir sans hésiter votre revêtement de sol favori.
Coller ou pas ? Le chauffage par le sol peut être installé sous un revêtement en pose tant collée que flottante. Une pose flottante crée cependant une couche d’air supplémentaire et impose généralement de travailler avec une sous-couche, de sorte que la chaleur se diffuse plus lentement. Une pose collée consomme donc un peu moins d’énergie. Si vous optez pour du parquet, il est recommandé de traiter le sous-plancher avec une couche primaire avant de coller.
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Structure du sol pour le chauffage par le sol
Quel que soit le type de revêtement choisi, il est crucial d’installer le chauffage par le sol correctement. Nos experts en la matière vous recommandent de toujours tenir compte des aspects suivants :
La pose d’un revêtement sur un chauffage par le sol exige de travailler sur une surface propre, sèche, plane et dure. Si ce n’est pas le cas, des irrégularités ou des problèmes d’humidité peuvent survenir.
La chape doit bien entendu être parfaitement sèche, ce qui peut prendre une à plusieurs semaines. Il est ensuite possible de lancer la procédure de démarrage du chauffage par le sol puis laisser le sol refroidir. Une fois que la chape est parfaitement sèche – un hygromètre permet de le vérifier – et refroidie, le revêtement de sol définitif peut être posé. La pièce doit ensuite se réchauffer progressivement : il ne faut donc pas régler immédiatement le chauffage au maximum. On évite ainsi des problèmes au niveau de la surface du sol dus à de trop grands écarts de température.
Lors de la pose du sol, il faut en outre surveiller la température et l’humidité. Idéalement, la température est comprise entre 18 et 20 °C et le taux d’humidité entre 40 et 60 %.
Un pare-vapeur est un film étanche à l’eau qui empêche la vapeur d’eau ou la condensation provenant du sous-plancher d’abîmer le revêtement de sol posé. Mieux vaut installer un pare-vapeur épais d’au moins 0,2 mm ou choisir une sous-couche avec pare-vapeur intégré comme l'Excellence Plus.
Pour limiter au mieux les pertes de chaleur, le mieux est de placer une couche isolante sous le chauffage par le sol : l’épaisseur doit être de 5 cm minimum, mais peut aller jusqu’à 15 cm.
Quel que soit le type de sol, il faut prévoir suffisamment de joints de dilatation pour que le matériau du sol puisse
« bouger ». Les variations de température ou du taux d’humidité de l’air peuvent en effet provoquer une dilatation ou une contraction du sol. Sans joints de dilatation, il y a un risque que le sol ne reste pas plan ou de faire face à d’autres problèmes.
Si un système de chauffage électrique est installé, la puissance maximale recommandée est de 18 watts par mètre de câble ou de 60 watts par mètre carré.
Nous savons qu’un tapis offre une sensation de douceur agréable sous les pieds, mais si vous optez pour un chauffage par le sol, couvrir une grande surface avec un tapis n’est pas une bonne idée. Cela empêche en effet une bonne diffusion de la chaleur. La facture d’énergie risque d’augmenter et des problèmes peuvent survenir avec le sol.
Tant pour le parquet que pour les autres types de sols, vous devez en outre contrôler la température de la surface. Idéalement, elle ne devrait pas dépasser 27 à 28 °C. Si vous avez un système de chauffage à eau, votre fournisseur doit calculer les températures maximales de l’eau à l’entrée et à la sortie afin que la température de surface ne soit pas supérieure à ces valeurs.
La résistance thermique du sol
La résistance thermique cumulée du sol est également importante, à savoir la résistance thermique de la barrière anti-humidité, de la sous-couche et du sol lui-même. Selon la norme européenne (NF EN 12667), cette valeur cumulée ne peut dépasser 0,15 m² k/W.
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Il existe actuellement des systèmes qui combinent chauffage et refroidissement par le sol. Cette solution s’avère pratique lors des chaudes journées d’été, mais le refroidissement par le sol comporte aussi un risque pour le sol.
Si la température de l’eau de refroidissement descend jusqu’à ce que l’on appelle le point de rosée, cela provoque de la condensation. Cette dernière peut être à l’origine de divers problèmes, comme l’apparition de moisissures sur le vinyle et le gonflement du bois (stratifié, parquet, sols haute pression).
Vous installez un système de refroidissement sous votre sol ? Dans ce cas, prêtez attention aux points suivants :
