Massif ou contrecollé : comment choisir le bon parquet ?

 

 

Solidité, coût, rénovation possible, résistance à l’humidité, on vous explique comment choisir le parquet le mieux adapté à vos besoins. Parquet massif ou contrecollé, lequel est fait pour vous ?

Pour donner du cachet et de la chaleur à une pièce, le parquet est un incontournable. Qu’il s’agisse d’un parquet massif ou d’un parquet contrecollé, ils se conjuguent à tous les styles et s’adaptent à toutes les envies.

Parquet massif ou contrecollé ?

 Le parquet est une appellation réglementée. On parle de parquet pour un revêtement de sol qui possède au moins 2,5 mm de bois noble au niveau du parement.

Tandis qu’un parquet massif est constitué à 100 % de la même essence de bois, le parquet contrecollé, quant à lui, est constitué de trois couches : la couche supérieure, c'est-à-dire la couche visible une fois qu’il est posé, appelée aussi couche d’usure ou parement, suivie de la couche intermédiaire, également appelée âme centrale, et, enfin, la dernière couche, le contreparement ou contrebalancement. La couche d’usure est faite de bois noble, tandis que les deux autres couches sont généralement composées de résineux ou de panneaux de fibres.

S’il est difficile de distinguer un parquet massif d’un parquet contrecollé au premier coup d'œil, le gros avantage du premier est qu’il est extrêmement résistant. Il est par ailleurs très facile à rénover, simplement en le ponçant, faisant ainsi, du parquet massif, une solution durable. En effet, un parquet massif résiste toute une vie, voire des siècles ! Côté budget, les prix se situent entre 70 et 150 euros du m².

Plus facile à poser, plus léger, compatible avec le chauffage au sol, mais aussi moins sujet aux phénomènes de dilatation et de rétractation du bois dans le temps (jour entre les lames), le parquet contrecollé est également généralement moins cher qu’un parquet massif. Comptez entre 20 et 80 euros le m² pour un parquet contrecollé, en fonction de l’essence et de sa qualité. De plus, il peut aussi être rénové.

Parquet - Les Iconics - Badiane

Les différentes essences de bois

Les essences de bois utilisées pour fabriquer un parquet sont très nombreuses. Les deux catégories de parquets massifs ou contrecollés utilisent à peu près toutes les variétés de bois disponibles, des plus classiques aux plus exotiques. Choisir entre les essences est donc une question de coût (à partir de 20 euros le m² pour un parquet contrecollé en pin, à partir de 100 euros le m² pour un parquet massif en teck), mais aussi de goût et de besoins.

En effet, le choix d’une essence repose aussi sur son esthétique et ses caractéristiques en termes de résistance à l’usure et à l’humidité. Par exemple, les essences de bois exotiques telles que le wengé ou le teck, mais aussi le parquet en bambou, sont particulièrement denses et robustes et sont recommandées pour les pièces humides. Pour les pièces de vie, les essences de bois d’origine européenne comme le chêne, le hêtre ou encore le bouleau sont les plus appréciées.

Les résistances de chaque parquet

Plus le parquet massif est épais, plus il est solide et résistant à l’usure. De la même façon, plus la couche d’usure d’un parquet contrecollé est épaisse, plus celui-ci sera résistant.

De manière générale, un parquet contrecollé dure en moyenne une quinzaine d’années, voire plus. Par exemple, les parquets BerryAlloc, sont garantis entre 15 et 30 ans. Notez que le parquet contrecollé peut gagner en longévité dans les pièces les moins sollicitées comme la chambre ou le bureau. Autre point important, le parquet contrecollé est moins sensible à l’humidité, contrairement au parquet massif, très sensible à l'hygrométrie environnante.

Teintes et finitions, que choisir ?

 Chaque essence de bois se caractérise par une teinte qui lui est propre. Pour un esprit contemporain et design, vous pouvez vous diriger vers un bois foncé, en choisissant, par exemple, du wengé ou un parquet aux nuances soutenues comme les teintes “Silex” ou “Sepia” chez BerryAlloc.

Si vous recherchez un côté plus exotique, préférez les bois aux teintes tirant vers le rouge. Choisissez alors un parquet en moabi, en padouk, en jatoba ou en merisier. Ou encore des essences riches de nuances plus jaunes comme l’iroko, le bambou ou encore le guatambu. Au contraire, pour donner un style campagne chic à votre intérieur, privilégiez les parquets conçus à partir d’érable, de hêtre, de frêne, ou de chêne avec des finitions claires comme les parquets “Silk” et “Nude” de chez BerryAlloc. Et pour un style plus traditionnel, choisissez un bois marron comme le châtaignier, le teck ou le merbau.

Pensez également au choix de la largeur des lames, leur format ainsi qu’à leur pose. De longues lames larges seront idéales pour les pièces aux grandes dimensions et parfaites pour apporter ou renforcer un caractère contemporain. Dans les pièces plus petites, de courtes lames seront à privilégier. Enfin, pour donner du cachet à une pièce, dirigez-vous vers une pose à bâtons rompus, ou en point de Hongrie.

Enfin, qu’il soit en bois massif ou contrecollé, le parquet en bois nécessite d’être protégé. Pour le préserver, il doit être vernis. L’idée est d’appliquer, sur le parquet, une fine couche de vernis transparent, imperméable, pour le rendre résistant et facile à entretenir. Autres possibilités, l’huile et la cire. L’huile, de son côté, est un film non-gras qui pénètre dans les lames de bois. Ce traitement traditionnel met en valeur les bois bruts. Mais, il demande un entretien régulier : tous les six mois, une nouvelle couche d’huile doit être appliquée. Enfin, la cire remplit les pores du bois pour protéger les lames. Ce traitement apporte un aspect naturel au parquet. En revanche, l’entretien est plus délicat et la finition est moins résistante que le vernis. Les parquets BerryAlloc sont tous traités avec un vernis innovant maison. Ce vernis protège le bois, facilite l’entretien du parquet tout en apportant l’esthétique du bois huilé sans ses contraintes.

Parquet - Les Iconics - Lutece Chevron

Quel parquet pour quelle pièce ?

 Plus la pièce est fréquentée, plus l’essence de bois choisie doit être dure et le parquet épais. L’échelle de Brinell évalue la dureté des matériaux et classe les produits, selon leur valeur, située entre 1 et 10 HB (dureté de Brinell ou nombre de Brinell). Le sapin, qui est un bois tendre, obtient 1,3 HB. Le noyer, le teck et le chêne enregistrent, quant à eux, obtiennent une valeur entre 3,4 et 4 HB. La canne de Bambou, très résistante, obtient, par exemple, un score de 9 HB. Autre caractéristique à prendre en compte : l’humidité de la pièce. Dans ce cas, privilégiez les bois exotiques.

 Quel parquet pour les pièces à fort passage ?

Une pièce, comme une entrée, un couloir ou un salon, doit être équipée d’un sol très résistant, car le passage y est constant. Un parquet massif est à privilégier, sauf si cette pièce est chauffée au sol ou si votre budget ne le permet pas. Sachez qu’un parquet contrecollé épais, de qualité supérieure, sera également adapté.

Quel parquet pour les pièces chauffées au sol ?

Le parquet massif n’est pas recommandé pour les pièces qui disposent d’un chauffage au sol, contrairement aux parquets contrecollés. Ces derniers sont, quant à eux, parfaitement compatibles, avec ce système. Tous les parquets BerryAlloc sont adaptés à ce type de chauffage dans le cas d’une pose collée en plein.

Quel parquet pour la chambre ?

Dans des pièces moins sollicitées par le passage, comme les chambres par exemple, un parquet contrecollé est la solution la plus adaptée d’un point de vue esthétique et prix et durera des décennies.

Quel parquet pour les pièces d’eau ?

Pour les pièces d’eau telles que la salle de bains et la cuisine, il faut choisir un parquet massif d’origine exotique comme le teck, le bambou et le wengé, des bois réputés imputrescibles (qui ne pourrissent pas), résistant à l’eau et à l’humidité.

Parquet massif ou contrecollé : les différences en un clin d’œil